PAROLES DES INÉDITS
Cachés au fond du tiroir, parfois même oubliés...


Pour toute correction, participation aux transcriptions : Contact / Mail

Le cerveau
Pour la lune
Dernier orage
L'odeur du vide
(Titre indéterminé connu aussi comme : le poison sur les bouches, quand la nuit s'étale, au coeur de la nuit)
Tu seras quand même
Joli menteur
Je vais tomber
No way out
Marilyn

A l'arrière des taxis - première version



Le cerveau
(Bertrand Cantat / Noir désir)
Source : Enregistrement lors de la finale du tremplin rock, remporté par Noir désir, organisé par la chaîne de télévision régionale FR3 à Bordeaux en octobre 1982.
Titre radiodiffusé dans les années 90(?) sans l'accord du groupe.

Transcription des paroles difficile
: Contact / Mail

Petite masse de chair avec des os en dedans
Et le cerveau qui fait semblant
De remonter
De remonter à la surface.

?Foule au port? toujours sur le front
Personne n'a jamais su ce que chacun pensait
Derrière l'aspect
Derrière la vitre

Ils n'ont jamais
Ils n'ont jamais
De lucidité
Lucidité
Lucidité

Les gens ?se pintent? et bien mademoiselle?
?Mettre la cloche aux montres?
?Descends? la poubelle
Elle est si belle

Si ?quelqu'un? ?peut/veut? porter la glace
Attends attends attends
Que rien ne se passe
Sans menace

Ils n'ont jamais
Ils n'ont jamais de lucidité
Lucidité
Lucidité

Ils n'ont jamais
Ils n'ont jamais de lucidité
Lucidité
Lucidité

Leur cerveau fait semblant
Leur cerveau fait semblant
Leur cerveau fait semblant
Leur cerveau fait semblant

Votre cerveau
Votre cerveau
Votre cerveau
Votre cerveau
(avec les choeurs :
leur cerveau fait semblant
leur cerveau fait semblant
leur cerveau fait semblant
leur cerveau fait semblant
leur cerveau
leur cerveau fait semblant
fait semblant)

Fait semblant
Fait semblant

 



Pour la lune
(Bertrand Cantat/ Noir Désir)
Sources : Cassette démo 1985, Bordeaux le chat bleu 1987, Bordeaux-Mérignac 1988, Printemps de Bourges 1988 et Rennes 1989.
Point de départ : première transcription faite par Hobiben et la ML noir désir.
Merci aux membres du forum Noir désir qui m'ont aidé à retranscrire ces textes.

Hé toi repens-toi !

Oh quand la lune aura montré
Son cul en entier, je te tuerai
Pour la lune, comme une ombre
Mais il faudra que tout soit pur (?tu sois pur(e)?)
Quand je t'écraserais contre le mur
Tout doucement, sentir le sang

Refrain:
Je t'laisserai (l'laisserai?) pas partir oh ma lune
je l'laisserai pas tranquille Oh ma lune
Ce sophistiqué style Oh ma lune,
Pour la lune je ferai n'importe quoi
Et toi qui ne pleures jamais quand tu dois AH!

Mais tu étais si fier(e) de toi
Mais crois-tu que ta bouche me sourira
Quand je crèverai tes yeux de rat
Ta vue me comble de joie
Oh comme dans ton cou (Oh comment d'un coup?) j'enfonce mes doigts
Ne pleure pas : personne n'est là

Refrain
Je t'laisserai (l'laisserai?) pas partir oh ma lune
je l'laisserai pas tranquille Oh ma lune
Ce sophistiqué style Oh ma lune,
Pour la lune je ferai n'importe quoi
Et toi qui ne pleures jamais quand tu dois ah!

Oh quand la lune aura montré
Son cul en entier, je te tuerai
Pour la lune, comme une ombre
Car dans la chaleur de vos nuits
Quand vous pensez que le monde est doux
Comme un sirop je voudrais m'endormir comme vous

Refrain
Je t'laisserai pas (l'laisserai?) partir Oh ma lune
je l'laisserai pas tranquille Oh ma lune
Ce sophistiqué style Oh ma lune,
Oh ma lune, Oh ma lune, Oh ma lune
 



Dernier orage
(Bertrand Cantat / Noir désir)
Sources : démo 1985, Bordeaux - le chat bleu 1987
Point de départ : première transcription faite par Hobiben et la ML noir désir.
Merci aux membres du forum Noir désir qui m'ont aidé à retranscrire ce texte.


Des filles en sueur
Caressant leurs chats bleus  (?leurs charmes?)
Connaissent le sens de l'humeur
Leurs cous tordus vers des néants verts
J'aurais dû prendre un somnifère

Que reste-t-il de leurs amours fugaces
Où sont leurs jolies faces?
Les chiens ondulent et le vent est chaud
Les insectes ont couvert les os (?les eaux?)


Descends voir
Tu vas bientôt savoir
Où sont les fous du roi...
Sous l'orage  (?sauvages?)
Remets la danse pour un dernier orage


Enfants vaudous dans vos doux regards d'ange
J'annonce les rythmes étranges
Appelle les morts et crie-leur bien fort
Que les absents ont toujours eu tort

Tu aimeras la cadence et les songes
Les poisons qui nous rongent
Les habitués apprécient le silence
Qu'on peut avoir ailleurs qu'ici


Descends voir
Tu vas bientôt savoir
Où sont les fous du roi
Sous l'orage  (?sauvages?)
Remets la danse pour un dernier orage


Dans la moiteur à fleur de peau sucrée
Apprends d'abord à te laisser glisser
Sans raison et sans but,
Pour la souplesse des corps
Te voilà minuscule (?La nuit bascule?) dans un nouveau décor
Le passé est tout simple, le futur imparfait
L'avenir appartient à ceux qui n'en ont pas


Descends voir
Tu vas bientôt savoir
Où sont les fous du roi...
Sous l'orage  (?sauvages?)
Remets la danse pour un dernier orage


Descends nous voir
Encore et encore
Crache sur les murs
Étale ton sourire
Tu aimerais les sévices
Rendus à nos âmes
Tu aimerais
 



L'odeur du vide
(Bertrand Cantat / Noir désir)
Sources : Concerts à Bordeaux - le chat bleu 1987, Bordeaux-Mérignac 1988
Merci aux membres du forum Noir désir qui m'ont aidé à retranscrire ce texte.

VERSION AU CHAT BLEU, BORDEAUX 1987
Mais pour qui sont ces soirs étranges?
Mais pour qui sont ces soirs étranges?

Oh quand la nuit s'étale
Sur les trottoirs des villes sales
Envers et contre tout
J'ai le poison sur les bouches
Pense (?) humide et dissèque (?)
Tout est perversité

Donnez l'alerte
Les plaies sont ouvertes
Et je marche sur un fil
Les images défilent
Sortir ressemblant
Dans les mémoires glissant
N'me Regarde pas comme ça
Ou j'tombe

Oh quand la nuit s'étale
Sur les trottoirs des villes sales
Qui est encore certain de la réalité ?

Et quand la nuit s'est saoulée
Que toutes les larmes ont coulé
A Paris (?Apparaît?) sous la pluie
Malgré l'odeur du vide
L'odeur du vide
L'odeur du vide
Continuons à faire croire
Qu'on a déjà oublié
(Qu'on a) déjà oublié
(Qu'on) a déjà oublié
(Qu'on) a déjà oublié
oublié


VARIANTE A BORDEAUX-MERIGNAC 1988
Mais pour qui sont ces soirs étranges?
Mais pour qui sont ces soirs étranges?

Oh quand la nuit s'étale
Sur les trottoirs des villes sales
Envers et contre tout
J'ai le poison sur les bouches
Pense ??au vide et dissèque??   (??humide/dissèque - humide/"dis sec" ??)
Toutes les perversités

Donnez l'alerte
Les plaies sont ouvertes
Et Les images défilent
Je marche sur la ville   (?je marche sur un fil?)
Sortir ressemblant
Dans les mémoires glissant
N'me Regarde pas comme ça
Ou j'coule

Oh quand la nuit s'étale
Sur les trottoirs des villes sales
Qui est encore certain de la réalité

Et quand la nuit s'est saoulée
Que toutes les larmes ont coulé
A Paris sous la pluie
Malgré l'odeur du vide

A Paris sous la pluie
Malgré l'odeur du vide
Hé! Et tu continues à faire croire
Qu'on a déjà oublié
(Qu'on) a déjà oublié
(Qu'on) a déjà oublié
 



Tu seras quand même
(Bertrand Cantat / Noir désir)
Sources : Concert à Bordeaux - le chat bleu 1987

Tout ce qu'ils ont dit
Et puis tout ce qu'ils ont fait
Oublie tu seras quand même
Dans l'immédiat l'équilibre est pas là
Mais tant pis tu seras quand même

Tous les ?????????
Tu les vois dans l'évier
Tous les dieux ont cessé d'exister
Mais il y a des bons hôpitaux pour les paranoïaques athées

Tu vois pas bien les feux rouges
Mais tu seras quand même
Oho tu seras quand même

Oui je sais Hollywood t'a encore invité
Non, j'ai pas vu l'éléphant qui passait
Mais je connais l'infirmier que t'as pris pour Godard
Alors t'inquiète pas!

Tous les ? enfants qu't'as tués ?
Tu les vois dans l'évier
Tous les dieux ont cessé d'exister
Mais il y a de bons hôpitaux pour les paranoïaques athées

Tu vois pas bien les feux rouges
Mais tu seras quand même
Oho tu seras quand même
Tu vois pas bien les feux rouges
Mais tu seras quand même
Oho tu seras quand même
Tu vois pas bien les feux rouges
Mais tu seras quand même
Oho tu seras quand même
 



Joli menteur
(Bertrand Cantat / Noir désir)
Source : Démo 1983

Le temps perdu
Dans ton oeil ?un trou? si froid
?Le feu? et folie ne viendra pas
Regarde comme j’ai mal
Mon petit animal

Jolie jolie Anna
Jolie jolie Anna
Jolie jolie Anna
Jolie jolie Anna

?N’oublie? pas ?le sud bleu? / ?le surplus?
Regarde-moi seulement comme ça
Pourquoi tu regardes surtout vers nulle part?
Pourquoi tu regardes seulement autour de moi?

I ?saw many lies? / ??so many lies?
I ?saw many lies?
I ?saw many lies?
I ?saw many lies?

Je violerai ?ton sang? si loin du mien
Je te connaîtrai jusqu’au moindre ?rien / bien?
Je n’aurai plus si mal
Mon petit animal

Jolie jolie Anna
Jolie jolie Anna
Jolie jolie Anna
Jolie jolie Anna

N’oublie pas ?le sud bleu? / ?le surplus?
Regarde-moi seulement comme ça
Pourquoi tu regardes surtout vers nulle part?
Pourquoi tu regardes seulement autour de moi?

I ?saw many lies?
I ?saw many lies?
I ?saw many lies?
I ?saw many lies?

N’oublie pas ?le sud bleu? / ?le surplus?
Regarde-moi seulement comme ça
Pourquoi tu regardes surtout vers nulle part?
Pourquoi tu regardes seulement autour de moi?
Pourquoi tu regardes surtout vers nulle part?
Pourquoi tu regardes seulement autour de moi?

Regarde comme j’ai mal
Regarde comme j’ai mal
Regarde comme j’ai mal
Regarde comme j’ai mal

I ?saw many lies?
I ?saw many lies?
I ?saw many lies?
I ?saw many lies?

I ?saw many lies?
I ?saw many lies?
I ?saw many lies?
I ?saw many lies?
 



No way
(Bertrand Cantat / Noir désir)
Source : Démo 1983

La nuit ?s’est ôtée ? / ?fait péter? le ventre de sa bouche
J’allais bientôt savoir
Abats donc les cartes noires
Je sors de mon histoire
Face à moi comme un miroir
Elle tend sa main d’ivoire
Pour une heure le temps est tué

?Le peuple est destiné? / ?Le feu t’est destiné?
No way
No way
No way
No way

Tout ce que je vois
C’est sa ?saveur d’ange?
C’est tout ce que j’ai pu apprendre
Toute la __________ peut____________en feu
Tour à tour élogieux / ______________ ?et le vieux ?
Puis elle sort de la pierre
Je la voudrais aussi
Et éviter sa robe antique
Juste pour une éternité

No way
No way
No way
No way

?Ressens/recentre? _________________ seulement
Oh sens l’énergie du ?manque / mal / vent?
Tous les ?chats/charmes? ont répondu à l’appel
Pour que tous les ?goûts/doux_____? ?soient dans son sommeil? / ?sans sommeil?
(?Pour que tous les doux oiseaux soient sans ailes?)
?Recherche personnelle continue pour toujours?
?Le problème est noyé? ?sous une rage de désillusion / démission / d’émissions?
Oh_____________________
?Reste sage, c’est un ordre?
Oh Madame, ce sera
Oh Madame, ce sera
Oh Madame, ce sera
?Sauvage / L'orage?

No way

La nuit ?s’est ôtée ? / ?fait péter? le ventre de sa bouche
J’allais bientôt savoir
_____________ici l’enfer maintenant
Maintenant je connais mon histoire
Elle, face à moi comme un miroir
Et elle tend sa main d’ivoire
Pour toujours le temps est tué

Le feu t’est destiné
No way
No way
No way Ah
No way
No way
No way
Etc…
 



Je vais tomber
(Bertrand Cantat / Noir désir?) (? : possible reprise d'un groupe bordelais Strychnine ou Kick)
Source : Démo 1982 -
studio B. Lavielle à Bordeaux

?Apporte de vent fraîche? dans la nuit floue
?Quand tout relève? du quartier de fous
?Le silence ment? ?ne va pas que comme ça?
?Tu serais plus cruel que ce siamois / Ce serait plus cruel que ce soit moi?

Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi moi? Ah ah
Je vais tomber
Je vais tomber
Je vais tomber

?Et le vinyle? sera sur la platine
Je crois que le sang est l’ami du ?vide / pire / spleen?
Me laisser happer par l’air du temps
Et faire un petit tour côté néant

Pourquoi?
Pourquoi? Ahah
Pourquoi?
Pourquoi moi? Ahah
Je vais tomber
Je vais tomber
Je vais tomber
Je vais tomber, tomber, tomber
Aaaaaaaah… Ah!

Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi? Ahah
Pourquoi?
Pourquoi moi? Ahah
Pourquoi?
Pourquoi? Ahah?
Pourquoi?
Pourquoi moi? Ahahahahaha
 



Marilyn
(Bertrand Cantat / Noir désir)
Source : Démo 1982 -
studio B. Lavielle à Bordeaux

Au-delà de ses yeux de ?tombe?
Presque rien sauf les jours qui tombent
La miss marche auprès des ombres
Marilyn, lueur dans pénombre
?Les cris / Écrits? que le vent ?achève / achète?
Publicitaires ?signés? sous ses rêves
On ne veut que ce qu’on veut
Marilyn, Mary vient de loin

Ohoh tué Marilyn
Ohoh tué Marilyn
Ils ont tué Marilyn
Ohoh tué Marilyn

?La folie tire à cœur / du vainqueur ?
Il n’y a plus rien à faire
Que de s’tirer de son enfer
Et puis mordre le sol, sol, sol, sol, sol

Réfléchi dans les glaces du vide
Le cerveau des gens ?prend? des rides
L’esprit sait ce qui est vrai
Marilyn n’avait qu’un essai
Les dollars en ont fait une star
Pour poser nos désirs publics
X rêvait sur son sourire
L’espoir comme un étendard

Ohoh tué Marilyn
Ohoh tué Marilyn
Ils ont tué Marilyn
Ohoh tué Marilyn

?La folie tire à cœur / du vainqueur ?
Il n’y a plus rien à faire
Que de s’tirer de son enfer
Et puis mordre le sol, sol, sol, sol, sol

Ohoh tué Marilyn
Ohoh tué Marilyn
Ils ont tué Marilyn
Ohoh tué Marilyn

?La folie tire à cœur / du vainqueur ?
Il n’y a plus rien à faire
Que de s’tirer de son enfer
Puis mordre le sol, sol, sol, sol, sol
 



À l'arrière des taxis (première version)
(Bertrand Cantat / Noir désir)
Point de départ : première transcription faite par l'ami Pal1drome! ;-)
Sources : Paris Rex club 1987 et Marseille 1988

VERSION AU REX CLUB, PARIS 1987
Vous les avez connus ceux qui
Dans un élan de poésie
Mal contrôlé
A cent à l'heure sur les boulevards
Sur les banquettes de moleskine
En s'en remettant au hasard
Sans plus se soucier de Lénine

Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient a l'arrière des taxis
No more see you cryin'
No more see you cryin'

Peu importent les années
Et peu importent les villes
C'est Paris ou Moscou
Moscou l'enchanteresse
La cicatrice aux néons
Et les égouts qui débordent
En pensant à Lili Brik
Et (Vladimir) ?le vilain? Maïakovsky

Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
No more see you cryin'
No more see you cryin'

Et le déja vieux règne de l'électricité
Partout même sous nos peaux

Et les gouttes de Champagne
Ce Champagne de 3° ordre
Du moment que le serpent étire et roule son inaltérable bitume

Continuez à tourner
Continuez à tourner
Continuez à tourner
Continuez à tourner

Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
No more see you cryin'
No more see you cryin'

Vous les avez connus ceux qui
Dans un élan de fantaisie
lubrique
Mais en pensant à Lili Brik
Et Vladimir Maïakovsky
Et les cent-vingt croix de leurs mains
Et leurs sourires à peine éteints
Leurs mains qui glissaient sur leurs skins
Se perdaient sur la moleskine

Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
No more see you cryin'
No more see you cryin'
No more see you cryin'
No more see you cryin'
No more see you cryin'
No more see you cryin'

<... ?...>
?Doucement? nous révèlerons nos armes en vous donnant des arcs électriques
De mes doigts je n'ai qu'à toucher vos têtes
Et il vous poussera des lèvres faites pour d'énormes baisers

VERSION À MARSEILLE 1988
Vous les avez connus ceux qui
Dans un élan de poésie
Mal contrôlé
A cent à l'heure sur les boulevards
Sur les banquettes de moleskine
En s'en remettant au hasard
Sans plus se soucier de Lénine

Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient a l'arrière des taxis
No more see you cryin'
No more see you cryin'

Peu importent les années
Et peu importent les villes
C'est Paris ou Marseille
Berlin ou Vesoul
<... ? ...>
???? Ils n'en avaient rien à branler
<... ? ...>
Et les égouts qui débordent
En pensant à Lili Brik
Et ?au bohémien? Maïakovsky

Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
No more see you cryin'
No more see you cryin'

Et le déja vieux règne de l'électricité
Partout même sous nos peaux

Et les gouttes de Champagne
Ce Champagne de 3° ordre
Du moment que le serpent étire et roule son inaltérable bitume

Continuez à tourner
Continuez à tourner
Continuez à tourner
Continuez à tourner

Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
No more see you cryin'
No more see you cryin'

Vous les avez connus ceux qui
Dans un élan de poésie mal contrôlé
Mais en pensant à Lili Brik
Et ?au bohémien? Maïakovsky
Et les cent-vingt croix de leurs mains
Et leurs sourires à peine éteints
Leurs mains qui glissaient sur leurs skins
Se perdaient sur la moleskine

Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient à l'arrière des taxis
No more see you cryin'
No more see you cryin'
No more see you cryin'
No more see you cryin'
No more see you cryin'
No more see you cryin'
No more see you cryin'

<... ?...>
?Doucement? nous révèlerons nos armes en vous donnant des arcs électriques
De mes doigts je n'ai qu'à toucher vos têtes
Et il vous poussera des lèvres faites pour d'énormes baisers